Coup de coeur. Ecouter Claudia Isaki chanter est un moment d’exception. Pas besoin d’artifices ou d’une myriade d’instruments… son timbre frais et léger est suffisant. La jeune talentueuse de 21 ans fait une entrée vibrante sur la scène musicale gospel avec son premier EP MY HOME sorti le 28 février. Avec douceur, elle nous amène dans son univers soul à travers 5 titres que vous ne cesserez de réécouter. C’est certain.
C’est à l’âge de 6 ans qu’elle a pris conscience de sa voix si spéciale. C’est aussi à ce moment là que Claudia Isaki a su qu’elle voulait devenir chanteuse. Son talent était indéniable et la petite Claudia constatait déjà l’étonnement sur les visages des gens lorsqu’elle ouvrait la bouche. « Je me rappelle qu’ils me faisaient me sentir assez spéciale à cause de ma voix et puis… J’ai grandi » nous raconte-t-elle en souriant. La jeune fille s’est rendue compte, par la suite, que des tas de gens avaient le même don qu’elle. Cette nouvelle l’a rendue “un petit peu triste” car elle trouvait que le chant était « sa particularité ». En réalité, savoir chanter n’est pas un exploit. C’est ce qu’on fait de sa voix qui l’est.
Et ça, ça change tout. Déjà plus jeune, Claudia Isaki savait jouer avec sa voix, transmettre des émotions, laisser une trace chez les gens au point qu’ils en redemandaient encore. A chaque récréation durant ses années collèges, la chanteuse donnait un concert à tous ses camarades de classe. Un rendez-vous qu’il ne fallait pas manquer. Ils se réunissaient autour d’elle et Claudia entamait les notes de “Pretty Girl Rock” de Keri Hilson ou encore “Somebody That I Use to know”. « C’était mes classiques » fait-elle savoir en rigolant.
A la maison, elle a toujours été entourée de musique. Des airs de gospel des années 90 fusaient et se mélangeaient aux rythmes de la rumba congolaise. Claudia Isaki a aussi été influencée par la scène rock anglaise, le jazz, la soul ou encore la folk ce qui l’a naturellement poussé à écrire ses textes en anglais et a joué de la guitare. Depuis son adolescence, la jeune fille se produit dans des bars mais n’a jamais eu de projet musical concret. Aujourd’hui, elle se présente à nouveau au public avec un EP de 5 titres appelé MY HOME et le clip de sa chanson “I won’t let go”. Interview.
Ton EP est maintenant disponible ! Imaginais-tu un jour en faire un pour la gloire de Dieu ?
Absolument pas car quand j’ai commencé à écrire des chansons, je n’avais pas pleinement accepté Jésus dans ma vie. Ça ne m’était pas du tout venue à l’idée d’écrire des chansons pour Dieu. Honnêtement, je trouvais que les garçons de mon école étaient bien plus passionnants donc je me suis tournée vers ça (rires).
Et puis après ma conversion, je me disais que c’était compatible de louer Dieu dans mes temps personnels et d’écrire à côté des chansons pour des mecs… Je n’y voyais aucun inconvénient. Et je pensais aussi, au fond de moi, qu’être chrétienne risquerait de me fermer des portes dans le monde de la musique. En plus de ça, j’avais honte par rapport aux regards des gens et des jeunes de mon école. Etre chrétienne oui, mais de là à écrire des chansons pour Dieu… non, ça me freinait beaucoup !
La chose qui me freinait aussi c’était mon style de musique : la soul. Je n’imaginais pas que ça puisse rentrer dans la case de l’industrie gospel. La musique gospel se diversifie que depuis quelques années. C’est encore tout récent. Je me disais que les chrétiens n’écouteraient jamais parce que ça ne ressemble pas au style habituel. J’étais convaincue par toutes ces fausses idées et cette fausse image de la vie avec Jésus qui m’ont totalement repoussée à faire de la musique pour Dieu.
Du coup, qu’est-ce que ça te fait aujourd’hui de pouvoir partager ta musique à travers ce tout premier projet appelé MY HOME et le clip de “I Won’t Let Go” ?
Je suis heureuse et soulagée. Soulagée parce qu’il est enfin sorti et j’ai l’impression d’avoir un poids en moins car ça y est… ces titres ne sont plus que à moi, c’est quelque chose que je partage avec tout le monde. Ces derniers temps, j’étais très tendue et assez impatiente. Je regardais les interviews d’artistes et ils disent souvent « ouais c’est comme ci j’avais accouché, c’est mon bébé etc » et quand j’entendais ça, j’y croyais pas. Je trouvais que c’était un peu trop abusé mais en fait, c’est vraiment ça (rires). C’est une attente difficile surtout les derniers instants ! Du coup, je suis vraiment reconnaissante et remplie d’excitation.
Et puis, j’ai eu beaucoup de retours suite à la sortie du clip notamment. J’ai été touchée que ça touche autant les gens. Je ne m’attendais pas à ça . Je suis juste vraiment très honorée des retours, honorée de servir Dieu, honorée que Dieu m’ait choisie pour faire ça…c’est un truc de fou. Je lui dis vraiment merci !
A l’écoute des 5 titres de l’EP, on constate un fait qui revient souvent : tu demandes de toujours vouloir rester près de Lui, qu’Il reste la priorité en quelque sorte et que tu as besoin de Lui… même si parfois tu penses pouvoir y arriver seule. Pourquoi avoir composé là-dessus ? Est-ce une partie de ton témoignage ?
J’avais un peu remarqué que ça revenait mais pas à ce point. Quand j’écris, je n’ai pas envie de me répéter mais je pense que c’est tellement présent dans ma vie que je suis obligée de le dire, ça ressort tout seul.
C’est clairement une partie de mon témoignage et je dirais même de mon témoignage de chaque jour. Je suis facilement nerveuse ou stressée, je me sens facilement submergée par les choses et quand ça m’arrive… J’ai tendance à me renfermer et à ne pas toujours demander de l’aide. Alors que ce n’est pas du tout la bonne attitude à avoir quand on a Dieu car on vit avec quelqu’un qui est au-dessus de tout. Un jour, j’ai entendu un pasteur dire que quand on adopte ce genre de comportement, on méprise d’une certaine manière le Saint-Esprit ! On agit et vit comme ci il n’était pas là. C’est une chose, malheureusement, que j’ai trop commise.
Les choses du monde n’ont pas à déterminer notre attachement à Dieu. Donc quand je chante ces paroles, je sais de quoi je parle. Je sais que ma faiblesse est de vouloir me battre seule. Ce n’est pas louable. Et il y a également l’orgueil de se dire « je veux y arriver seule, je veux me faire seule ». Il n’y a aucun honneur à ça. Le créateur de l’univers est là, il vit en moi, c’est ma prière. J’ai besoin de lui. Quoiqu’il arrive.
Qu’est-ce que tu souhaites apporter au public avec ce projet qui te présente de manière plus officielle ?
J’aimerais apporter une autre facette du gospel. Je me sens vraiment honorée car j’ai conscience que dans le gospel actuel, il n’y a pas énormément de gens qui font dans ce style là. J’avoue que je l’avais un peu cherché. Je suis contente de faire partie de ces artistes qui amènent un nouveau son. Je souhaite aussi que les non chrétiens aient une musique qui puisse leur parler avec un message doux. Je veux vraiment faire une musique accessible tout en mentionnant le nom de Jésus avec fierté.
En réalité, tu n’es pas « inconnue » du public puisqu’en 2017, tu as réalisé une chanson appelée “The best team” dans laquelle tu parles justement de ton duo avec Dieu et un an après, tu performes à l’Olympia pour la première partie de Julien Doré ! Comment ça s’est réalisé ?
En 2018, Julien Doré préparait sa tournée acoustique et c’était à une époque où je voulais faire beaucoup de scènes. J’avais commencé à jouer très régulièrement dans les bars. J’avais cherché sur internet des premières parties de concert et je suis tombée sur l’annonce de sa tournée. Il proposait à des inconnus ! J’ai candidaté et ils m’ont répondue positivement ! C’était une très belle expérience !
Je me rappelle avoir sélectionné des titres bien particulier parmi toutes les chansons que j’avais écrites car pour la première fois, toute ma famille venait me voir en concert. J’avais très honte de chanter mes chansons d’amour … devant mon père alors j’ai fait une sélection très précise : deux morceaux sur ma famille, un autre sur le 93, département d’où je viens, (rires) et un sur Dieu. J’étais très heureuse ! Tout s’est très bien passé. L’Olympia est une scène mythique, c’était vraiment un truc de fou. Je me sentais très bien.
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C’était en juin 2018 et on n’aurait pu croire que ta carrière allait certainement évoluer d’un coup mais tu ne chantais pas exclusivement pour Jésus. Qu’est-ce qui s’est passé pour toi après ça ? Tu as du faire un choix…
Oui, c’était en octobre. On était en retraite avec les jeunes de mon église. C’était ma toute première retraite car ça ne m’attirait pas de passer un week-end juste dans la prière à une époque. En général, j’avais d’autres plans pour le week-end mais cette fois-là… je ne sais pas. J’avais une telle soif ! Il fallait que j’y aille et que je passe à un autre cap dans ma vie spirituelle.
Là-bas, il s’est passé une chose incroyablement divine. Une révélation. J’en ai pas eu beaucoup. C’était incroyable. J’avais mis presque toute ma vie en question durant cette retraite et le dernier soir, j’ai vraiment senti la présence de Dieu. D’une manière dont je ne l’ai jamais ressentie auparavant. J’ai senti Dieu m’embrasser de ses bras d’amour. J’en parle un peu dans mes chansons. J’ai vraiment fait l’expérience d’un père céleste qui me prend dans ses bras. Il m’a remplie, aspergée d’amour, j’étais choquée. Il m’a expliquée son amour et tout ce que ça engendrait car j’avais énormément de problèmes d’estime de soi et de confiance en soi etc. Ça m’a complètement lavée !
Et après m’avoir révélée son amour et tout ce que je signifiais pour Lui, j’ai compris que la musique que je faisais n’était pas pour Sa gloire et qu’Il désirait que je me dédie à utiliser le don qu’Il m’a donnée pour Lui. Je pouvais toujours garder mon style mais il fallait que ça soit exclusivement pour Dieu. Il m’avait déjà demandé de prendre cette décision un peu avant la retraite mais je faisais la sourde oreille. C’était une période où j’étais en train de construire quelque chose, j’avais des connexions, je jouais à certains endroits et plein de choses étaient en préparation. Aujourd’hui je suis très contente de L’avoir écouté. Ça a tout chamboulé et j’en suis très très heureuse ! Son plan est mieux, comme d’habitude.
De quelle manière ce choix t’a-t-il impacté ? Qu’est-ce qui a changé après ça ?
Pendant un an, j’ai quasiment rien écrit. Ça a énormément impacté mes habitudes d’écriture. Cette transition là a duré 8 mois. J’étais un peu perdue, surtout les premiers mois, parce que j’avais le réflexe d’écrire sur des choses assez « futiles » disons.
Au début, les choses qui me venaient à l’esprit n’étaient pas inspirées par Dieu. Je ne savais pas quoi dire, je ne savais pas quoi écrire ! Alors à un moment donné, j’ai fait une prière à Dieu dans laquelle je Lui rappelle que c’est Lui qui m’a embarquée dans cette affaire (rires) et que c’est donc à Lui d’écrire les chansons. Je lui ai demandé de l’aide afin de composer de beaux textes pour Sa gloire avec des paroles bien réfléchies et élaborées. Je voulais que ça réjouisse son coeur. Il a agit.
Et puis, petit à petit et en ensuite de manière plus radicale, j’ai supprimé mes vidéos sur Youtube et sur les réseaux sociaux. J’avais une communauté que j’aimais bien mais je voulais vraiment tout recommencer à zéro et faire les choses proprement. Je faisais quelques story dans lesquelles je disais que je me dirigeais vers autre chose et puis finalement j’ai annoncé que j’allais faire un album gospel. J’étais à la fac et je pensais encore à ce que les gens de mon lycée ou ceux qui me connaissaient depuis longtemps allaient dire. Aujourd’hui, ça ne m’importe plus.
Dieu avait prévu quelque chose de grand pour toi. Comment as-tu rencontré les équipes de Dorhema Music Production ?
C’était vraiment la main de Dieu en action ! Durant ce temps de désert, j’avais enregistré avec un frère de l’église une première version de ce qui est aujourd’hui “I Won’t Let Go” mais elle n’est jamais sortie. Je me demandais encore ce que j’allais faire de ma vie musicale. Un soir, il y avait le concert de Called Out Music à Paris. J’aime énormément ce qu’il fait, je l’apprécie vraiment ! Il m’a beaucoup beaucoup inspirée dans mon lancement dans cette industrie car lui aussi je trouve qu’il fait un gospel assez différent de ce qu’on peut entendre classiquement. En fait, lui et Jonathan McReynolds m’ont vraiment beaucoup aidée !
Quand j’ai vu que Called Out Music passait à Paris, je lui ai envoyé un message sur IG en lui demandant si je pouvais faire sa première partie. Son agent était d’accord ! Mais quelques temps avant le concert, ils m’ont dit qu’il y avait trop de gens en première partie. Il fallait se restreindre et donc je ne pouvais pas le faire. Je suis quand même allée à ce concert (il était génial au passage) qui était organisé par Dorhema Event. Je ne les connaissais pas mais à la fin du show, j’ai rencontré une des co-fondateur de Dorhema. On a fait connaissance et je lui ai envoyé ma musique . Ils ne devaient plus prendre d’artistes mais finalement ils m’ont acceptée et on a signé deux semaines après. C’était en septembre. Tout glissait…c’était vraiment la volonté de Dieu, j’étais très reconnaissante à Dieu !
Et comment s’est passée la réalisation de l’EP ?
Il ne devait pas y en avoir. Quand on s’est rencontré avec les équipes de Dorhema, je leur avais dit que je souhaitais juste sortir quelques chansons par-ci par-là. Je voulais faire un EP dans deux ans ou quelque chose comme ça.
Du coup, on a fait quelques scènes et on a tourné le clip de “I Won’t Let Go” et on s’était dit que ça allait être le premier clip d’une série de chansons qui vont sortir comme ça. Et puis fin décembre, je ne sais pas pourquoi mais… j’ai senti une urgence !
Je me disais « Mais Claudia t’as plein de chanson déjà écrites ! Sors un truc, fais un projet. » Et c’est vrai que j’avais déjà mes 5 chansons en fait. J’en ai parlé à Dorhema et j’ai eu la grâce que ça se fasse.
On a été en studio 2-3 jours car ce sont des chansons écrites durant la période de mon désert – sauf “I won’t let go” qui a été composée bien avant – donc je les connaissais par coeur. Il a juste fallu que mon frère pose la base dessus et qu’un autre frère de l’église Marvin joue de la batterie. On s’est accordé et c’était lancé !
“I Won’t Let Go” a l’air d’être une chanson vraiment spéciale pour toi. Le clip est en ligne sur Youtube depuis quelques jours. Tu as dis sur IG que c’est le premier refrain dont tu as été fière. Pourquoi ?
Oui, c’est la chanson que j’ai écrite quand je me suis dit qu’il fallait vraiment que je prenne ma vie spirituelle au sérieux. J’avais 17 ans. Avant j’écrivais des chansons qui n’avaient pas forcément de refrains percutants, qui ne prenaient pas vraiment le rôle de refrain. J’étais contente parce qu’elle était pour Dieu et pour une fois la structure était cool comparé à ce que j’avais l’habitude de faire. J’aime beaucoup ce refrain.
De quoi d’autres es-tu fière quand tu regardes l’ensemble de ton parcours ?
En réalité, je n’ai pas de fierté particulière. Je suis plutôt reconnaissante parce que il y a plein de trucs que j’aurais pu faire et que Dieu m’a interdit de faire. Je suis heureuse que ça ne soit pas arrivé. Je suis heureuse car Dieu avait déjà tout préparé à l’avance, tout ce qui s’est passé a du sens et je m’en rends bien compte aujourd’hui.
J’étais vraiment frustrée et triste car pendant plusieurs mois , je ne comprenais rien de ce qui se passait et voir que toutes les chansons écrites, le style que j’ai pu développer, les personnes avec qui j’ai pu travailler , les musiques que j’ai pu écouter… tout ça se rassemble pour faire éclater la gloire de Dieu , c’est fou ! Ce n’est pas humain. Je suis contente de ne pas avoir abandonné ce rêve d’être chanteuse. Je suis très reconnaissante.
Quelles sont tes envies et ton ambition dans cette industrie ?
J’aimerais bien qu’il y ait un peu plus de liberté dans l’univers gospel. J’ai envie de garder mon message de l’évangile authentique et que ma musique se propage également dans l’industrie séculière. Je veux que le message puisse s’infiltrer partout. Je veux que les coeurs soient touchés et qu’à travers cet EP, plusieurs vies soient restaurées.
J’ai également envie de faire plein de concerts avec cet EP. J’aime vraiment la scène, c’est avec ça que j’ai commencé. Je souhaite rencontrer et partager avec les gens, continuer d’écrire beaucoup, de créer et faire des collaborations dans lesquelles je pourrai un peu sortir de mon style et de ma zone de confort.
Par exemple, ça serait super kiffant de travailler avec un artiste comme Limoblaze. C’est différent. J’aimerais aussi chanter en d’autres langues comme en lingala, swahili et tshilumba en faisant des reprises. Ce sont des dialectes avec lesquels j’ai grandis. Je trouve que les chants d’adoration en langues africaines portent vraiment quelque chose ! Quand j’écoute Michel Bakenda… whaou !
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A la fin des mesures de restriction de déplacement dues au COVID-19, ton agenda sera de nouveau chargé. Les prochains mois s’annoncent hyper cool ! A quoi le public peut-il s’attendre lors de la Simiane Expérience à Paris ?
J’ai vraiment hâte parce que j’ai toujours été seule avec ma guitare sur scène et c’était cool pendant un temps mais là, il y aura un groupe sur scène. Dans l’EP , il y a des chansons avec plusieurs instruments. Ça sera pareil sur scène lors du Simiane Expérience. Ça sera la première fois pour moi, je vais pouvoir m’amuser davantage et me laisser aller…surtout sur la chanson “The Future Is Bright”. Il y aura également plus de grandeur dans le son. Ça restera intimiste et il y aura des reprises. J’espère donc en faire une en lingala.
Mon premier concert en tant que « Claudia Isaki chanteuse de gospel » c’était pour un festival organisé par Simiane. C’était juste après qu’on signe avec Dorhema. L’équipe m’a annoncée qu’on partait en weekend dans le sud. Et je l’ai rencontrée là-bas … une magnifique rencontre ! Une grande dame. Elle est ointe. C’est indiscutable.
En attendant ce super show, quels sont tes autres futurs projets?
On part aux Etats-Unis pour présenter l’EP là-bas ! C’est trop fou, je n’ai jamais traversé l’Atlantique. J’ai hâte ! On ira aussi en Angleterre et à Berlin. Toutes les dates seront sur les réseaux. Et on espère faire un concert à Paris dans quelques mois.